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HAUTE EPOQUE

TAJAN. Parigi, 3 dicembre 2008

 

La vendita “Haute Epoque” tenutasi a Parigi ha venduto 158 lotti per un totale di 359.900Euro. Di seguito alcune delle migliori aggiudicazioni:

Paire de femmes guerrières en bronze 
Ces deux statues sont d’après Tiziano
ASPETTI (1565-1607) ou Alessandro
VITTORIA (1525-1608) ou encore
Campagna.
L’une est la déesse de la guerre coiffée
d’un casque, vêtue d’un costume à la
romaine. Elle porte une lance et un écu
orné d’une tête de méduse. L’autre tenant
une torche dirige sa main gauche vers sa
poitrine alors que sa jambe gauche
s’appuie contre un buste d’armure.
Les formes des sculptures sont fines et
allongées, typiques du mouvement
maniériste italien.
On peut dater ces deux statuettes qui
étaient très certainement deux décors de
chenets de la fin du XVIe siècle, circa
1600. Patine brun sombre. Présentées sur
des socles carrés en brèche d’Alep.
Haut. 36 et 39 cm
Estimation : € 20,000-30,000
Vendu 18 588 €*
Ces deux statuettes sont proches de celles qui figurent dans les collections du musée de Padoue Elle sont photographiées pleine page a la page 82 dans le catalogue « Musei Civici di Padova Bronzi e placchette » Editoriale Programma de Davide Banzato et Franca Pellegrini et données comme un travail de l”atelier de VITTORIA. Une autre photographiée page 103 de ce catalogue est identique à notre guerrière sans lance qui serait une oeuvre dans le cercle d’ASPETTI ou CAMPAGNA dont le titre serait la paix alors que l’autre trouve son identique dans le même catalogue sous le numéro 176. Collection de Monsieur B.

Petit cabinet Autrichien à décor 
marqueté de bois indigènes
Il ouvre par un abattant marqueté
d’instruments de musique qui luimême
découvre huit tiroirs très
finement marquetés de paysages
animés de maisons et d’arbres.
L’extérieur plaqué d’érable de frêne
de hêtre avec des filets formant une
réserve rectangulaire. Petite poignée
sur le dessus.
Région d’Innsbruck, XVIIe-XVIIIe
siècles. Dim. 12 x 15 x 13 cm
Estimation : € 2,500-3,500
Vendu 7 435 €*
Beau coffret en Ivoire et os
sculpté de forme octogonale
Chacun des angles est orné d’une
colonne torse reposant en partie
basse et en partie haute dans des
corniches moulurées. Le
couvercle à doubles doucines
inversées est de même forme et
peut s’ouvrir en faisant glisser sa
partie supérieure munie en son
sommet d’une poignée. Les
panneaux du coffret sont décorés
de chute de fruits, d’oiseaux, de
vasques pleines de fruits, sculptés
et appliqués, avec des rehauts
d’or. Décors sur le couvercle
dorés repris postérieurement. Le
plancher du coffret est en os
sculpté. Les charnières et la
serrure sont en ivoire sculpté. À
l’intérieur du couvercle en partie
centrale un petit paysage peint sur
soie avec une village, une rivière
et trois personnages.
France, XVIIe siècle.
Dim. 9 x 12,5 x 9 cm
Estimation : € 6,000-9,000
Vendu 10 905 €*

 

Petit cabinet gainé de cuir frappé au petit
fer et doré
Il ouvre par un abattant dont l’intérieur est
marqueté de motifs faits de nacre, d’os,
d’ivoire et de bois exotiques formant une
curieuse figure géométrique dans l’espace, à
la mode allemande. Il libert un ensemble de
sept tiroirs et une porte centrale qui sont
tous ornés de motifs d’ivoire gravé à fond
ébène. Il est possible que ce décor
provienne d’un autre cabinet antérieur. Les
angles extérieurs sont renforcés par des
éléments de laiton ajourés et gravés.
Il s’agit d’un travail du milieu du XVIIe
siècle très insolite par sa diversité de décor.
Haut. 17,5 cm – Larg. 19 cm – Prof. 5 cm
Estimation : € 4,000-6,000
Vendu 7 311 €*
Vénus marine en bronze laqué et patiné du
XVIe siècle
Cette belle sculpture est faite d’après un
modèle de Tiziano Aspetti (1565-1607) ou de
Campagna sculpteur actif à Venise aux XVIe
et XVIIe siècles. Elle tient de sa main gauche
la queue d’un dauphin sur lequel elle pose
son pied gauche affectant une position très
élégante de contrapposto.
Elle possède une patine brun rouge et une
laque noire.
La fonte est très lourde certainement pleine
et il est fort probable qu’il s’agisse d’un haut
chenet d’une paire.
Nous admirons l’esthétique générale qui est
celle de la Renaissance italienne classique
influencée par le particularisme Vénitien.
Socle en marbre vert de mer.
Haut. 44 cm
Estimation : € 10,000-15,000
Vendu 17 348 €*
Bibliographie : Une Vénus Marine identique figure dans les collections du musée de Padoue. Elle est représentée à la page 94 dans le catalogue « Musei Civici di Padova Bronzi e placchette » Editoriale Programma de Davide Banzato et Franca Pellegrini. Nous trouvons encore un exemplaire au musée Boymans de Rotterdam ainsi que dans la collection Auritidu palais Venezia à Rome. Elle est quelquefois aussi attribuée à un modèle de Campana comme dans la Kress collection de Waschington. Voir Benacchio 1934-39 p 121, Moschetti 1938 p 223, Pope Hennessy 1961 catalogue de l’exposition de Londres Statuettes Italiennes en Bronze n°166, Cessi 1966 p 23, Mariacher 1971 p 38 Bronzes vénitiens de la Renaissance. Vicenza 1971, Cessi 1976 p 147 catalogue de l’exposition de Padoue 1976.
Evêque en albâtre finement sculpté
Cette belle sculpture à la légère patine
ambrée est d’une rigueur de construction et
de style admirable. Elle possède des traces de
polychromie.
Nous pouvons apprécier en particulier
l’organisation des plis à bec et à enroulement.
Atelier autour de Nottingham, vers 1400.
Il est fixé sur un fond de bois.
Accidents et manques.
Haut. 41,5 cm – Larg. 12,5 cm
Estimation : € 5,000-7,000
Vendu 17 968 €*
Figure sculptée d’un grotesque provenant du
tombeau de saint Lazare à Autun
Cette tête de grotesque en marbre rouge très
certainement des Pyrénées, est d’une grande
qualité d’exécution, et fut très certainement
sculptée dans un élément de marbre d’un
édifice romain local, réutilisé pour
l’élaboration du tombeau. La sculpture est
d’une dynamique étonnante et le matériau
sert la précision de finition du grotesque dans
tous ses détails. Comme nous pouvons le voir
dans notre étude qui suit, notre sculpture
semble faire partie de l’ensemble des décors
de ce mausolée dont la plupart des pièces
sont conservées au musée Rolin d’Autun.
Nous pensons donc qu’elle faisait partie de ce
tombeau.
Dim. 14 x 10,3 x 10 cm
Estimation : € 3,000-5,000
Vendu 7 187 €*
Collection Monsieur Henriet.
Le Mausolée de saint Lazare qui se trouvait dans l”église portant le même nom à Autun était dressé au centre du choeur et a traversé de nombreux siècles intact du XIIe au XVIIIe siècle.En 1766, il fut démoli et remplacé par un autel correspondant au goût de l”époque. L”église qui n”était pas construite à l”origine pour être une cathédrale bénéficia de ce statut en 1195 environ cinquante ans après sa construction. Il est intéressant d”apprendre que le Mausolée ressemblait à une église en modèle réduit de 3,5 mètres de long et de 2,8 mètres de large. On y trouvait un riche décor de pilastres à cannelures, de zig-zag ou de végétaux. Les chapiteaux présentaient également des décors végétaux et anthropomorphes sur lesquels l”on pouvait trouver des masques de grotesques et des scènes de l”Ancien et du Nouveau Testament. La couleur du Mausolée était frappante : les pierres, pour la plupart des marbres, offraient aux fidèles des tons rouge-rosé, jaune-brun, noir-gris et blanc. Le poli soigné du marbre accentuait la somptuosité de l”édifice qui n”avait pas d”autre but que témoigner d”un faste certain. Les pierres colorées n”ayant pas été analysées les suppositions concernant le marbre jaune serait qu”il provient de la Bourgogne, et que nous concernant plus, le marbre rouge des carrières pyrénéennes. Il est cependant sûr que certains éléments sont des remplois de marbre de l”Antiquités utilisés comme tels ou retaillés. Les pierres auraient été extraite des monuments romains d”Autun lors de la construction de l”église. Les oeuvres sculptées comparables à celles du Mausolée sont présentes au XIIe siècle dans la vallée moyenne du Rhône, en particulier à Vienne. Ces chapiteaux présentant des masques grimaçants sont typiques des ateliers de cette région : des exemples de chapiteaux à masques humains existent dans l”église de Saint André le Bas à Vienne ainsi que dans l”église Saint Philibert à Tournus. Nous ne pouvons distinguer pour la sculpture du XIIe siècle des « mains » sachant que l”on ne connaît pas les pratiques d”ateliers. Il est ainsi possible que plusieurs artisans aient travaillé sur une même sculpture. Selon Richard Hamam, un chercheur allemand qui rédigea une étude sur le Mausolée en 1935, les sculptures figurées et ornementales forment un ensemble hétérogène. C”est pour lui une oeuvre éclectique, tardive, issue de la réunion de trois tendances fondamentales de l”art Roman : celles de Bourgogne, de la Provence et de la France du Sud-Ouest. Il est vrai que dans les sculptures des masques grimaçants provenant du Mausolée et parvenus jusqu”à nous, l”on retrouve une certaine homogénéité avec une large bouche, des yeux creusés, les sourcils très accentués et une même matière car nombre d”entre eux sont en calcaire rose. Nous pouvons ainsi rapprocher notre sculpture de ces différentes parties de l”édifice, de part sa couleur ; le calcaire rose beaucoup utilisé (la notre étant en marbre rose), puis de similarités stylistiques. En effet, les yeux sont traités de la même manière, à savoir l”iris creusé dans la pierre et l”on peut observer de manière récurrente sur ces oeuvres une large bouche parfois agrémentée d”un élément feuillagé, (comme sur la nôtre). On retrouve sur deux sculptures reproduites dans le catalogue de l”exposition du «Tombeau de Saint Lazare de 1985 » de grandes similitudes. Une tête de diable présente la même stylistique au niveau des cheveux (fig. 149 p 65, Musée Rollin, Autun, inv. 79-2-369) élevés en flammèches. L”autre sculpture est encore plus frappante car très proche de la notre (fig.126 p 63, Musée Rollin, Autun, inv. 79-2-321). On retrouve le même traitement de la moustache torsadée, le même élément feuillagé sortant de la bouche ainsi que la même stylistique pour les sourcils et les cheveux. De plus, tout comme la notre, la tête du monstre est située sur un axe à l”angle du pilastre et l”on retrouve la même moulure, sous la tête, en demi-rond qui ceinture la pierre ainsi que la même cannelure sur le pilastre. Bibliographie : Catalogue de l”exposition sur « LE TOMBEAU de SAINT LAZARE et la sculpture romane à Autun après Gislebertus » qui a eu lieu au musée Rolin à Autun du 8 juin au 4 septembre 1985, ouvrage financé par la ville d”Autun.

Tête de christ en pierre sculptée gothique en
ronde bosse. De grandeur nature cette belle
tête de pierre calcaire sculptée d’un christ, est
particulièrement émouvante dans sa retenue
expressionniste. Elle est encadrée par
cheveux organisés en larges ondulations
dynamiques. La barbe et la moustache sont
aussi ondulées, ce qui souligne l’émotion
s’appuyant sur la sobriété du visage. Ses yeux
en amande mi clos sont caractéristiques de
l’esthétique gothique du XIVe siècle. Nous
pensons que cette sculpture qui devait être
celle d’une statue en pied est originaire du
sud ouest de la France vers 1350.
Elle est présentée sur un socle en pierre
réalisé dans les années 1930 et faisant 14 cm
de haut. Haut. 28 cm
Estimation : € 3,400-4,200
Vendu 22 925 €*
Belle vierge à l’enfant assise en pierre
sculptée polychrome
Cette superbe vierge de la fin de l’époque
gothique affecte une attitude qu’il est rare de
voir. En effet la vierge de face tourne son
buste vers la gauche tenant son enfant luimême
tourné vers la gauche sur sa jambe
droite. Cette position permet de mettre en
valeur les drapés des vêtements qui se
développent avec de multiples plis à bec et à
enroulement. Des mèches des longs cheveux
ondulés de la vierge tombent à mi corps. Le
calcaire utilisé possède un grain très fin ce
qui permet de traduire les moindres détails
avec une précision rare. Nous sommes en
présence d’une sculpture dont la qualité et la
douceur de traitement nous permettent de
situer comme originaire de Champagne et
peut être plus précisément de la région de
Troyes dans le tout début du XVIe siècle.
Elle porte une étiquette d’exposition “L’art du
Moyen-Age, Musée Cantini, Marseille,
1952″
Haut. de la Vierge 52,5 cm – Larg. 36 cm –
Prof. 16 cm
Estimation : € 6,000-9,000
Vendu 18 588 €*

 

Superbe tête d’homme en brèche
jaune sculptée
Cette tête est fortement influencée par
la sculpture antique et dégage une
force faite de douceur et d’équilibre.
Il s’agit très probablement d’une
sculpture du XVIIe ou XVIIIe siècle,
très marquée par la sculpture
classique ou néoclassique. Le visage
esquisse un léger sourire qui n’est pas
sans évoquer le grande sculpture
Grecque du siècle de Périclès.
Accidents et parties manquantes
visibles.
Haut. 39 cm
Estimation : € 6,200-7,000
Vendu 11 152 €*
Cabinet à fond d’ébène et de bois noirci marqueté
d’ivoire
Ce cabinet ouvre par un abattant en façade qui
découvre une série de neuf tiroirs entourant une
porte. Tous les tiroirs sont entourés d’une fine
moulure et décorés de motifs a « candélabro » en
ivoire incrusté. La porte est plus richement ornée.
Les fonçures de tiroir sont en noyer. L’abattant est
orné sur ses deux faces de réserves rectangulaires
occupées par des motifs identiques à ceux de la
porte et dans le même esprit. Les cotés ont un décor
assorti à celui de l’extérieur de l’abattant et portent
en leur centre une poignée de bronze articulée.
Italie XVIIe siècle. Dim. 44 x 60,5 x 34 cm
Estimation : € 7,000-10,000
Vendu 8 674 €*
Cabinet en ébène et bois noirci ouvrant en façade par deux portes et deux tiroirs
Les portes libèrent un ensemble de douze tiroirs et une porte centrale découvrant un théâtre marqueté de
motifs géométriques en os teinté vert et des perspectives en bois exotiques (bois de rose, palissandre,
citronnier, satiné). Le théâtre ouvre lui -même par onze tiroirs formant un entourage de perspective avec
deux miroirs sur les côtés. La porte est marquetée à l’intérieur d’un décor géométrique. Les façades de
tiroirs et les cotés du meuble sont gravés de motifs floraux. Les portes sur l’extérieur sont sculptées de
motifs centraux octogonaux comportant en demi-relief “David avec la tête de Goliath” et la “Foi tenant un
enfant par la main et un coeur flammé”. Le cabinet repose sur un piétement de la même époque à huit
pieds tournés en colonnes torses et qui ouvre par deux tiroirs en ceinture.
Entrées de serrure en laiton gravé.
France, XVIIe siècle. Dim. du bas : 80,5 x 130 x 55 cm/Dim. du corps : 84 x 127,5 x 55 cm
Estimation : € 9,000-12,000
Vendu 10 533 €*
Tapisserie du XVIe siècle : la chasse à l’ours
La chasse était l’activité la mieux partagée des personnages importants des périodes anciennes. Elle fut donc

une source d’inspiration dans les arts décoratifs et plus spécifiquement dans les tapisseries. Notre tapisserie
est d’une composition harmonieuse avec cette vision encore moyen-âgeuse en plongée pour voir tous les
niveaux des différentes scènes. L’arrière-plan est occupé par un château à doubles galeries latérales avec
une fontaine dans la cour. L’avant-plan est occupé par une quantité de chasseurs tant à pieds qu’à cheval
aidés de chiens, qui poursuivent des ours, dont un est dans un arbre, et un loup.
La scène est dans un paysage orné de multitudes de fleurs de formes et de couleur différentes. Les couleurs
sont belles et le graphisme assez fin. Le galon de ceinture est tissé avec la tapisserie.
Il s’agit d’une tapisserie des Flandres et plus précisément d’Enghien ou de Oudenaarde que l’on peut dater du
troisième tiers du XVIe siècle. Dim. 190 x 246 cm
Estimation : € 8,000-12,000
Vendu 13 011 €*

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